Gaëlle Sara – Sur Scène – Blanche et Noire – Agenda
Gaëlle Sara : Itinéraire
Toujours une mélodie quelque part
À la maison, la musique coulait de source.
Elle émanait du tourne-disque qui jouait Bach, Chopin, Miles Davis, Brel, Boby Lapointe ou Brassens, des doigts des parents sur le piano, d’une guitare et de chansons qui débarquaient lors de moments de complicité. C’était comme un jeu, il y avait toujours une mélodie quelque part.
Un piano, un violoncelle, des boyaux…
Il y a eu le piano, puis le violoncelle. Il y a eu le violoncelle baroque, les cordes en boyau et l’exploration aventureuse de partitions en pattes de mouche. Il y a eu le chant lyrique : l’urgence de chanter.
… et la petite flamme
Une fois les diplômes obtenus et les médailles décrochées, la petite flamme qui fait rêver et respirer en musique m’a poussée à prendre le large pour découvrir de nouveaux horizons musicaux.
Plaisir, scènes, yeux qui brillent
Alors sont arrivées les chansons, et puis d’autres musiques qui se jouaient et chantaient dans les pubs, les cafés-concert, devant un public qui était là par hasard et qui écoutait par choix. Le voyage s’est poursuivi au gré du vent et des rencontres, des bistrots aux scènes des Vieilles Charrues ou de l’Olympia, des petits salles intimes à l’espace ouvert de la rue, des réseaux associatifs aux scènes nationales. Musique, théâtre, rue, chanson, conte : toujours, j’ai été touchée, nourrie, portée par ces yeux qui brillaient dans la salle, comme ceux des enfants.
Des chansons en filigrane
L’envie d’écrire et de chanter est née de ces yeux qui brillent. La chanson s’est toujours inscrite en filigrane dans mon histoire. Toujours il y a eu de petites chansons pour faire passer les heures creuses ou pour enchanter les moments ravis. Comme un écureuil accumule ses noisettes, j’ai choisi des chansons polies par le temps, et puis j’en ai vu naître sous ma plume…